MON TRUC EN PLUMES
Suite et fin

Mon truc en plumes
Plumes de zoiseaux
De z'animaux
Mon truc en plumes
C'est très malin
Rien dans les mains
Tout dans le coup de reins

Bernard Dimey

La plume dans tous ses états…

Comme je l’ai mentionné dans ma note précédente, les exemples les plus anciens conservés de broderies[1] en plumes proviennent des cultures préhispaniques de l’Amérique andine[2]- les côtes arides et les montagnes glaciales du Pérou, du Chili, de la Bolivie et de l'Argentine. Ils se caractérisent par l’usage d’une technique de ligature[3],[4] qui est illustrée par la fig. 1, et décrite par l’autrice « Comme pour le tissage, les méthodes pour attacher les plumes sur des cordons varient : certaines utilisent un seul fil, d'autres deux », fig. 2.

  Figure 237Figure 1
Illustration de la ligature des plumes par Christine Giuntini
Le calamus (hampe ou tige creuse) est replié et tenu par un nœud pour éviter tout glissement de la plume.
Le nœud inférieur est destiné à éviter, s’il est souhaitable, le mouvement latéral de la plume.     

Figure 2 detail des ligaturesFigure 2
Détail du dos d’un vêtement miniature provenant de la vallée d’Ica, Pérou, XII-XIIIe siècle.

Metropolitan Museum, The Michael C. Rockefeller Memorial Collection, Bequest of Nelson A. Rockefeller, 1979.
Notez les cordons, presque horizontaux, qui tiennent la tige des plumes et les points verticaux que fixent les cordons au tissu de fond.


« Les cordes de plumes sont ensuite posées sur le tissu, comme des bardeaux sur un toit, en commençant par le bas et en remontant, rangée par rangée, et cousues en place », fig. 3. « Des rangées plus rapprochées donnent un tissu plus moelleux », fig. 4 

Figure 3 plumes se chevauchant 1Figure 3
Détail du dos d’un vêtement miniature provenant de la vallée d’Ica, Pérou, XII-XIIIe siècle.

Metropolitan Museum, The Michael C. Rockefeller Memorial Collection, Bequest of Nelson A. Rockefeller, 1979.


Les plumes du haut chevauchent celles du bas. Grâce à l’usure (pour ainsi dire) on note l’aspect « moelleux » produite par la superposition des plumes sur cinq rangées comme l’indiquent les cordons.
Les plumes sont ici entières sauf pour la rangée inférieure.

Figure 4 plumes se chevauchant sans usageFigure 4
Détail du dos d’un vêtement miniature provenant de la vallée d’Ica, Pérou, XII-XIIIe siècle.

Metropolitan Museum, The Michael C. Rockefeller Memorial Collection, Donation Nelson A. Rockefeller, 1979.
On voit que les plumes sont coupées pour délimiter les carrés, ce qui ne semble pas être le cas dans la fig. 3.

Christine Giuntini (Ref. 2) signale que « les recherches sur les méthodologies d'enfilage des plumes indiquent que les spécialistes précolombiens qui attachaient les plumes aux ficelles, … créaient toujours des cordes de plumes d'une seule couleur et de taille similaire », et que « Lorsque le dessin exigeait un changement de couleur, la corde de plumes était coupée  et une corde différente contenant la couleur appropriée était commencée ».

Cette pratique semble appropriée quand le dessin est géométrique et défini par des lignes droites – bandes  (fig. 5 de Mon truc en plumes I) et damier, fig. 4, mais apparait comme plus difficile à mettre en œuvre quand il s’agît de lignes courbes, telles que celles de la fig. 5. L’agrandissement de la partie inférieure du « col » de cette tunique montre qu’il est possible d’envisager que le cordon de plumes soit posé suivant une ligne arrondie et que les tiges des plumes soient forcées à se placer radialement comme on le voit pour les plumes bleues et rouges de la fig. 6. En effet, on aperçoit plusieurs fils (cordelettes) transversaux en arrière-plan des plumes bleus assurant leur écartement et leur direction[5].     

Figure 5 tunique miniatureFigure 5
Unku miniature, vallée d’Ica, XIIe-XIII siècle
Metropolitan Museum, The Michael C. Rockefeller Memorial Collection, Donation Nelson A. Rockefeller, 1979

Figure 6 detail tunique miniature Figure 6
Unku miniature (détail), vallée d’Ica, XIIe-XIII siècle
Metropolitan Museum, The Michael C. Rockefeller Memorial Collection, Donation of Nelson A. Rockefeller, 1979.

Les choses deviennent encore plus compliquées quand on passe de l’abstraction à la représentation anthropomorphique d’oiseaux de face, aussi simplifiée qu’elle puisse être, comme dans la tunique (unku) de la fig. 7. On voit des « créatures ressemblant à des oiseaux aux ailes déployées »… « avec des bouches à crocs, des nez proéminents et de grands yeux éblouissants ».

Figure 7 tunique en plumes decor personnagesFigure 7
Tunique appelée Unku en quechua, Chimu, XV-XVIe siècle.
Metropolitan Museum, Fletcher Fund, 1959, inv.: 59.135.8

Figure 8 detail tunique en plumes decor personnagesFigure 8
Détail d’un des oiseaux de la tunique fig. 7

Le détail de la fig. 8 permet de voir comment les plumes rouges, représentant la crête de l’oiseau, ont été coupées en arrondi, probablement une fois montées,  sauf au centre où une ou deux plumes restent entières. Les yeux semblent être le résultat d’une plume rouge au pourtour arrondi sur laquelle est appliquée une noire, arrondie aussi, de plus petit diamètre. Les « crocs » ou « dents » sont  indiqués par trois plumes entières. Notez la variété de couleurs –rouge, orange, bleu, noir – et le recouvrement de différentes couches de plumes qui se superposent du bas en haut.

Figure 9 detail tunique en plumes decor personnages 1Figure 9
Détail de la frange de la tunique fig. 7

Dans cette tunique il y a un détail intéressant ; la frange de plumes entières dans sa partie inférieure, fig. 9. On voit très distinctement les deux points, résultat d’un nœud, reliant à l’étoffe de support les tiges pleines des plumes, à peu près à un tiers de leur longueur. Les points qui relient le calamus (ou hampe), retourné comme dans la figure 1, sont cachés par la première rangée de plumes vertes, coupées à la taille requise.

Il semble que les techniques que nous venons d’évoquer, en fonction des textes et des arguments qui nous procurent les détails photographiques accessibles via Internet, n’ont pas trop évolués entre la fin de l’empire préhispanique andin (XV-XVIe siècle) et la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle (autour de 400 ans d’intervalle) à 6000 kilomètres de distance dans une ile isolée au milieu de l’océan Pacifique, Hawaï. En effet, la cape à plumes, fig. 10, aujourd’hui au British Museum, fait partie d’un grand nombre de pièces ornementales produites à Hawaï qui s’apparentent fortement à celles que nous avons commenté ci-dessus.

Figure 10 manteau plumes hawai bmFigure 10
Cape à plumes, British Museum, Inventaire : inv., Inv. : Oc,HAW.141

Figure 11 detail manteau plumes hawai bmFigure 11
Détail de la cape à plumes de la cape fig. 10 , British Museum
Dans la partie usée on remarque les nœuds ayant perdu leurs plumes
et quelques plumes tenues par des nœuds visibles

Le schéma décoratif géométrique favorise les lignes droites et les courbes pas trop accentuées tandis que les espaces ainsi définis sont densément couvertes de plumes de petite taille, posées et coupées pour épouser le dessin. Le détail de la fig. 11 permet d’observer, encore une fois grâce aux outrages du temps, comment les plumes sont attachées à l’étoffe de fond par des nœuds analogues à ceux que nous avons montré, figures 2 et 3, pour un textile précolombien.

Jusqu’à présent nous avons êtes confrontés avec des surfaces souples et à plat. Pourtant, des exemples existent où les plumes ont été utilisées pour embellir des objets tridimensionnels, utilitaires ou pas. Celui qui m’a le plus impressionné est le petit oiseau, fig. 12, de seulement 20 cm de long, du de Young Museum à San Francisco. Il est daté de la période Inca, entre 1300 et 1530, date approximative de la disparition de ce royaume sous la pression des conquistadores.

Figure 12 oiseau a plumes inca du perou c 1300 1500 ceFigure 12
Sculpture d’oiseau en plumes, San Francisco De Young Museum, inv. 72.3.4

Il se caractérise par la qualité de la représentation qui, quoique simplifiée, est tout à fait figurative. D’après la (trop) courte notice fourni dans sa page internet on peut interpréter qu’il est constitué d’un corps en bois sur lequel on a appliqué, peut-être par collage, des plumes – rouges pour la tête, turquoises pour le dos du corps et la bordure des ailes et encore rouges pour le haut des ailes. La queue, tout à fait imaginaire, est une surface conique tronquée pavée de plumes rouges et bordée de jaune. Les dessins abstraits qui la décorent peuvent être interprétés comme des oiseaux géométrisés exécutés en plumes de couleur turquoise et bleu outremer en alternance. Elle se termine par un panache de longues plumes qui tranche avec l’ordre et la structuration de la partie frontale.

Un autre objet impressionnant est la coiffe Chimu (fig. 8 du site)  de la fin de période précolombienne appartenant au Musée Américain d’Histoire Naturelle de New York, fig. 13. Elle est sans doute la mieux préservée et la plus imposante des nombreuses pièces connues de style et de construction similaires. Elle est constituée d’une calotte qui se prolonge à l’arrière par un long panneau trapézoïdal et de chaque côté par un panneau rectangulaire plus étroit. Celui à l'arrière est décoré en partie basse de deux personnages jumeaux frontales identiques,  portant des coiffes surmontées d'un ornement en forme de croissant, les mains levées et les pieds écartés, un motif courant dans l'art Chimu. Les rabats de chaque côté sont recouverts de plumes à l'intérieur et à l'extérieur car les deux côtés étaient visibles lorsque le porteur se déplaçait (contrairement au rabat arrière, qui n'est pas décoré à l'intérieur car il reposait sur le dos du porteur). Au-dessus des personnages, un large panneau bleu communique avec la calotte en plumes blanches et oranges à motifs triangulaires. Le tout est coiffé d’une collerette de plumes blanches suivie d'une crête (panache) haute et évasée faite des plumes blanches très longues où s’intercalent des plumes courtes qui dessinent un motif de pyramides à marches, noires sur jaune entre deux rubans oranges. Par comparaison avec d’autres coiffes analogues, sa hauteur doit approcher d’un mètre. 

Figure 13 coiffure chimu 15 16 ctFigure 13
Coiffe ou couronne, Chimu, XV-XVIe siècle
American Museum of Natural History, New York, Inv. : 41.0/7306

Comme nous l’avons montré il existe dans la confection des habits en plumes une similitude entre les travaux des civilisations préhispaniques andines et ceux, beaucoup plus récentes, issus des populations insulaires de Hawaï. Le casque de la Figure 14 en est un bel exemple de la production antérieure à 1780. Il est constitué d’une vannerie en fibre, s’adaptant à la tête, et surmontée d’une crête haute en forme de croissant, recouverte d’un filet sur lequel sont attachées les plumes. Elles sont  rouges en totalité, sauf le haut de la crête en plumes jaunes. Le casque est bordé dans sa partie avant d'une bande composée de plumes jaunes et noires en alternance..

Figure 14 casque en plumes hawai avant 1781Figure 14
Casque en plumes, Hawaï, avant 1780, British Museum, Londres, Inv. : Oc,HAW.108

Je ne voudrais pas terminer cette revue sans citer les plumes d’aigle, beaucoup moins colorées que celles des oiseaux tropicaux, qui ont gagné énormément de visibilité et de  de prestige à cause de leur lieu d’origine : l’Amérique du Nord et, en particulier, l‘actuel États-Unis. Elles sont devenues un signe distinctif de ces contrées, comme le montre la coiffe de plumes de l’affiche de Jean Colin pour Air France en 1956, fig. 15.

Figure 15 affiche pour air france amerique du nord jean colinFigure 15
Affiche pour Air France, Amérique du Nord, Jean Colin, Mourlot Paris, 1956

Un bel exemple de ces coiffes est celle du Museum of American Indian, Washington DC, Figure 16, ayant appartenu à Nate  Salsbury (1846-1902), qui fut l’agent de Buffalo Bill et le promoteur de son spectacle "Wild West" à New York.

Figure 16 coiffe sioux nord ou sud dakota avant 1902Figure 16
Coiffe Sioux, Nord ou Sud Dakota, avant 1902
Museum of American Indian, Washington DC, Inventaire : 10/8376

La notice de cet objet est assez lacunaire et rien n’est dit sur la méthode de montage des plumes. Cependant, un exemplaire de coiffe très similaire, donné par la Smithsonian Institution au Musée du Quai Branly, Figure 17, donne à penser que la hampe de chaque large plume est insérée dans un « tuyau » fixé, lui-même, dans les extensions en tissu.

Figure 17coiffe oglala lakota teton sioux nord ou sud dakota vers 1865Figure 17
Coiffe Oglala Lakota (Teton Sioux), Nord ou Sud Dakota, vers 1865
Musée du quai Branly, Paris, Présent de la Smithsonian Institution

Ce principe semble être celui utilisé par On Aura Tout Vu pour la réalisation d’une veste pour le chanteur Zhang Zhehan, fig. 18.

Figure 18 zhang zhehan en veste noire avec plumes cristaux et bijoux par on aura tout vu 1Figure 18
Zhang Zhehan en veste noire avec plumes, cristaux et bijoux par On Aura Tout Vu

Quelques photos publiées par cette maison permettent de voir de plus près les tuyaux attachés à la veste par un système destiné à régler l’orientation de la plume, fig. 19.

Figure 19 montage plumes on aura tout vuFigure 19
Vu des tubes amovibles permettant le montage des plumes de la Figure 18, On Aura Tout Vu

Chapeau les plumes !!!…

… que depuis que j’ai écrit et posté la première note sur ce sujet me « persécutent » et que je trouve partout. Ainsi, dans l’exposition sur la peinture germanique en France qui a eu lieu à Dijon récemment j’ai croisé un cheval superbement empanaché que je ne peux pas m’empêcher de montrer, fig. 20.

   Figure 20 detail cheval panacheFigure 20
Détail de Saint Georges combattant le dragon, Nikolaus Schit, vers 1500.
Orléans, musée des Beaux-Arts, inv. 1542

Dans la même exposition, un panneau avec la scène de la résurrection où l’un des gens d’armes endormi exhibe un couvre-chef adorné de plumes, fig. 21, tout à fait comparables à celles de notre cheval.

Figure 21 soldat panacheFigure 21
Détail résurrection, maître d’Uttenheim, vers 1465-1470.
Moulins, musée départemental Anne-de-Beaujeu, inv. 834.

Encore plus récemment, et pour la première fois, j’ai trouvé un antependium avec des bouquets de plumes, fig. 22 et 23, tout à fait inattendus dans un ouvrage dévoué au culte.

Figure 22 bouquet de plumes antependiumFigure 22
Bouquet de plumes, détail d’un antependium. Musée de la Visitation, Moulins

Figure 23 bouquet de plumes antependiumFigure 23
Bouquet de plumes, détail d’un antependium. Musée de la Visitation, Moulins

L’embellissement des têtes avec des plumes, ou des oiseaux parfois entiers, est resté une pratique jusqu’à notre XXIe siècle et, pour finir avec les plumes, je vous propose un florilège glané au cours de mes déambulations sur internet.

Ainsi de ce chapeau de l’époque du roi Édouard VII (1901-1912) en Angleterre, fig. 24, et de cet autre ornement de tête, fig. 25, vers 1920-1930, « composée de plumes et de la tête d'un oiseau de paradis de Papouasie Nouvelle-Guinée (Paradisaea apoda) fixés sur un peigne en écaille » de 65 cm de hauteur et provenant de la « collection de la Princesse Sayn-Wittgenstein ».

Figure 24 chapeau pacific grove museum of natural historyFigure 24
Chapeau, Pacific Grove Museum of Natural History, California, USA
.

Figure 25 cloche vers 1922 metFigure 25
Ornement de tête, ancienne collection de la princesse Sayn-Wittgenstein

Vente Coutau-Bégarie & Associés, vente 09/12/19, cat. 284.


Dans le même état d’esprit naturaliste du chapeau de la Figure 24, deux autres chapeaux, figs. 26 et 27, qui faisaient partie de l’exposition
Sleeping Beauties au Metropolitan Museum de New York en 2023. Le premier est en satin de soie noir garni d’une tête de faisan taxidermisée, de plumes de faisan polychromes et d’un filet de soie marron.   

Figure 26 cloche william j et cunningham bill 1550Figure 26
Américain, Cloche, vers 1922.
Collection de costumes du Brooklyn Museum au Metropolitan Museum of Art, New York, 2009
Don de George F. Hoag, 1959

Le deuxième, des années 50, est en feutre de laine noir garni d’une tête d’oiseau taxidermisée avec yeux en verre transparent et plumes de faisan. La combinaison de la taxidermie et la broderie de plumes donne, dans tous ces exemples, des effets impressionnants.

Figure 27 ornement de tete ancienne collection de la princesse sayn wittgenstein

Figure 27
Œuvre de William J. et Bill Cunningham, années 1950
Costume Institute, Metropolitan Museum of Art, New York, 2003.
Don de Laura Johnson, 2003

Pour finir avec les plumes, je signale qu’elles continuent à orner certaines têtes et, en particulier, celle de la reine consort Maxima des Pays Bas, née argentine d’origine basque du côté père et italienne du coté mère, qui semble être dépendante des plumes pour égayer ses chapeaux, comme on peut le voir dans la dernière figure, 28ème, de cette note, que j’espère vous aura plu.

Figure 28 la reine consort maxime du pays bas 1
Figure 28
La reine consort Maxima du Pays Bas

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Texte et photos (sauf si indiqué par lien internet) Daniel H. Fruman
Novembre 2024

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[1] J’utilise le terme « broderie » puisque, Saint Aubin écrit dans la page 2 de son ouvrage « Les Indiens excellent à broder avec le coton filé, sur mousseline ; ils emploient … surtout de plumes d’oiseaux …»  et ajoute page 29 « Il se fait aussi des Broderies en plumes de geai & de perdrix, rachées de soies assorties… ».

[3] Cette technique a été décrite par D’HARCOURT (Raoul d’), Les textiles anciens du Pérou et leurs techniques, Les éditions d’art et d’histoire, 1934, p. 114, 115. Il appelle « revêtement les objets fixés à un tissu et qui le recouvrent en tout ou en partie » il est parfois « fait de plumes imbriquées ».  

[4] Pour ceux qui seraient particulièrement intéressés par la plumasserie dans la période précolombienne du Mexique actuel je ne peux que leur suggérer de visiter le site du Codex de Florence et, en particulier, les pages qui illustrent les travaux de plumes, avec la traduction en anglais des textes en Nahuatl.

Date de dernière mise à jour : 06/11/2024